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PRESS RELEASE: STUDIES SHOW THAT ANIMALS FED ON A GM DIET FACE ORGAN PROBLEMS
A new report reviewing 19 studies of mammals fed with commercialized GM soybean and maize (which represent more than 80% of all GMOs grown on a large scale) indicates liver and kidney signs of toxicity in mammals fed on a GM diet. The report by Gilles-Eric Séralini et al is published in Environmental Sciences Europe (2011, 23, 10-20).
The authors studied data from biotech companies from 90-day-long feeding tests on rats that include biochemical blood and urine parameters of mammals eating GMOs modified for herbicide tolerance and insecticide production. The tests were conducted as a result of court actions or official requests and the authors reviewed the studies in the scientific literature.
Though the tests may not point to chronic toxicity of GMOs since the 90 day period is too short, the authors nonetheless cautioned that the signs highlighted in the kidneys and livers could spell the onset of chronic diseases: on a total of 9% of disturbed parameters, 43% are concentrated in the kidneys of the male rats. The researchers suggested that more detailed and prolonged studies should be conducted. They underlined that since no minimal length for the tests is yet compulsory for any of the GMOs cultivated on a large scale, it was socially unacceptable in terms of consumer health.
The authors also suggested an alternative to conventional feeding trials, to understand the biological significance of statistical differences. This approach will make it possible to avoid both false negative and false positive results, in order to improve safety assessments of agricultural GMOs before their commercialization for cultivation for food and feed as well as for imports. This is the most comprehensive review on this topic to date.
The full paper is available at: http://www.enveurope.com/content/23/1/10
Contact criigen@unicaen.fr, Pr. Séralini, tel +33 (0)2 31 56 56 84
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COMMUNIQUE DE PRESSE CRIIGEN : DES ETUDES MONTRENT QUE LES ANIMAUX NOURRIS AVEC LES OGM COMMERCIALISES ONT DES PROBLEMES ORGANIQUES
Une nouvelle publication analyse 19 études sur des mammifères nourris avec du soja et du maïs OGM commercialisés. Ceux-ci représentent plus de 80% de tous les OGM cultivés à travers le monde. Cette recherche montre des signes de toxicité sur les foies et les reins. Cet article signé par l’équipe du Pr Gilles-Eric Séralini est publié dans le journal "Environmental Sciences Europe" (2011, 23, 10-20).
Les auteurs ont étudié les données obtenues essentiellement suite à des tests faits sur des rats nourris pendant 90 jours par des compagnies de biotechnologies. Ces données comprenaient les paramètres biochimiques du sang et de l’urine de ces mammifères nourris aux OGM tolérant à un herbicide et/ou produisant un insecticide. Ces dernières ont été obtenues en particulier à la suite d’actions en justice et de demandes officielles, ou de la bibliographie scientifique.
Bien que les tests ne prouvent pas une toxicité chronique des OGM puisqu’ils se limitent à une durée trop courte choisie par les industriels de 90 jours, les auteurs néanmoins mettent en garde sur les résultats observés dans les reins et les foies et qui pourraient signifier l’apparition de maladies chroniques : sur un total de 9% de paramètres perturbés, 43% se concentrent sur les reins des mâles. Ils suggèrent que des études prolongées et plus détaillées soient menées. Les auteurs précisent qu’à ce jour aucune durée minimale n’est encore obligatoire pour les tests sur aucun des OGM cultivés à grande échelle, cela est socialement inacceptable en terme de santé publique.
Les auteurs suggèrent également une alternative aux essais d’alimentation conventionnels afin de comprendre la signification biologique des différences statistiques. Cette approche permettrait d’éviter des résultats "faux négatifs" et "faux positifs" dans le but d’améliorer les évaluations de sécurité des OGM agricoles avant leur commercialisation pour la culture et l’alimentation des humains et des animaux, mais également pour les importations. C’est à ce jour l’étude la plus complète sur ce sujet.
Référence de l’article : http://www.enveurope.com/content/23/1/10
Contact : criigen@unicaen.fr – Pr. Séralini : tél 33 (0) 2 31 56 56 84